CHAPITRE 10 - 11

 Chapitre 10

Dans ce chapitre, Meursault est seul dans sa cellule, en attente de son exécution. Il décrit son quotidien, ses sensations, et surtout son rapport nouveau au temps et à la mort. Il n’a plus que ses pensées comme compagnie. Il se souvient de sa mère, de sa vie passée, et réfléchit à ce qu’il est devenu. Il pense à la possibilité de faire appel, mais au fond, il sait que la mort est inévitable. Petit à petit, il accepte l’idée de mourir. Il commence à voir la beauté dans les petites choses : la lumière du ciel, les souvenirs, la chaleur du soleil. La vie devient plus précieuse parce qu’elle est limitée. Il trouve un calme étrange, une forme d’accord avec son destin.


Opinion

Ce chapitre m’a beaucoup touché, non pas parce qu’il est dramatique, mais parce qu’il est incroyablement vrai. On sent que Meursault, malgré son apparente froideur, vit une transformation intérieure. Il ne fuit pas la mort, il ne cherche pas de faux espoirs. Il regarde les choses en face, avec une sincérité brute. Cela m’a fait réfléchir sur la manière dont on vit, sur l’importance qu’on accorde au futur, alors qu’on oublie de vivre le présent.

Ce que j’ai aimé, c’est cette honnêteté. Meursault n’essaie pas de se faire passer pour une autre personne. Il n’a pas besoin de religion ou de consolation. Et c’est ça qui, pour moi, le rend profondément humain. Je n’aurais rien supprimé de ce chapitre. Peut-être qu’ajouter une émotion plus vive aurait rendu les choses plus « normales », mais justement, cette absence de pathos exagéré rend tout plus fort.


Chapitre 11

Le dernier chapitre montre les derniers instants de Meursault. Il refuse toujours les explications religieuses et veut affronter la mort en paix, sans illusions. Il pense à sa mère, à la nature, au soleil, et finit par ressentir une communion avec le monde. Le roman se termine sur une note étrange : Meursault accepte la vie telle qu’elle est, absurde mais belle, et espère être accueilli par des cris de haine quand il mourra, comme une manière d’être enfin pleinement vivant.


Opinion

Ce dernier chapitre est magnifique. Il ne cherche pas à consoler, mais à dire la vérité. Une vérité simple et brutale : on va tous mourir. Et pourtant, dans cette conscience, il y a une beauté immense. Meursault ne veut pas qu’on lui mente. Il veut regarder la mort dans les yeux, sans détour. Et je trouve cela admirable.

En lisant ce chapitre, j’ai eu envie de mieux vivre. D’être plus présent. Parce qu’on ne sait jamais quand la fin viendra. Je n’aurais rien changé. C’est une fin juste, fidèle à tout le roman. J’aurais peut-être aimé un dernier mot pour Marie, mais peut-être que le silence est encore plus fort que les mots.


Glossaire

Cellule : Petite pièce où un prisonnier est enfermé.

Guillotine : Instrument utilisé pour exécuter les condamnés à mort.

Condamnation : Décision légale imposant une peine à quelqu’un.

Haine : Sentiment très fort de rejet ou de colère.

Souvenir : Image mentale du passé.

Appel : Demande officielle de revoir un jugement.

Injustice : Absence d’équité ou de justice.

Étrangeté : Caractère de ce qui est inhabituel ou troublant.

Solitude : État d’une personne seule, sans compagnie.

Réflexion : Pensée profonde sur un sujet important.

Aumônier : Prêtre chargé de visiter les prisonniers.

Apaisement : Sentiment de paix intérieure retrouvée.

Inéluctable : Qui ne peut pas être évité.

Éclat : Brillance ou lumière soudaine.

Révolte : Refus profond face à une autorité ou à un destin.

Absence : État de quelqu’un qui n’est plus là.

Présence : Fait d’être là, d’exister.

Dignité : Respect de soi-même, même face à la mort.

Silence : Absence de bruit, mais aussi de parole intérieure.

Acceptation : Action d’accueillir ce qui est, sans résistance.



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