CHAPITRE 2 - 3

 RÉSUMÉ DU CHAPITRE

Chapitre 2

Le lendemain de l’enterrement de sa mère, un samedi, Meursault se réveille tard. Il décide d’aller se baigner à la plage, malgré la récente perte de sa mère. Là, il rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne collègue de travail. Ils passent une journée agréable ensemble : ils nagent, rient, flirtent. Meursault semble détendu, presque insouciant. Après la baignade, ils vont au cinéma voir un film comique de Fernandel, ce qui contraste fortement avec les circonstances récentes de sa vie. Finalement, ils passent la nuit ensemble chez lui.

À aucun moment Meursault ne parle de la mort de sa mère à Marie, ni ne montre de signes de deuil. Ce comportement choque souvent le lecteur, car il suggère une absence totale de sentiment ou de norme sociale. Ce chapitre met en lumière l’attitude détachée et l’indifférence émotionnelle du personnage. Pour lui, les événements semblent se dérouler sans qu’il y attache de valeur morale ou affective. Il vit dans le présent, sans remords ni réflexion sur le passé. Son comportement souligne déjà le décalage entre lui et les attentes de la société.


Chapitre 3

Le dimanche, Meursault reste chez lui. Il raconte sa journée avec minutie, soulignant la routine et l’ennui. Il se lève tard, fume, mange, boit du café, et passe beaucoup de temps à observer les gens dans la rue depuis son balcon. À travers son regard, le lecteur découvre les habitants de son immeuble, notamment Raymond Sintès, un homme au comportement agressif et à la réputation douteuse, et le vieux Salamano, qui vit avec son chien qu’il maltraite régulièrement.

Meursault observe ces scènes sans juger, avec une certaine curiosité détachée. Il ne fait aucun effort pour intervenir ou établir des liens profonds avec les autres. Il note simplement ce qu’il voit, avec neutralité. Ce dimanche est représentatif de son existence : marquée par la répétition, la passivité, l’indifférence. Il ne semble ni heureux ni malheureux, seulement présent, presque mécanique dans ses actions.

Ce chapitre approfondit la personnalité de Meursault, montrant un homme qui vit sans passion, sans projet, sans affect. Il apparaît comme un étranger au monde, à la société, et même à lui-même. Ce vide existentiel est au cœur de l’œuvre de Camus, et c’est dans cette banalité que l’absurde commence à se révéler.

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